Les poète·sse·s

Charles Boulen (1868-1945) est poète et cultivateur à Saint-Maclou de Folleville, dans le Pays de Caux. « Il écrit en français, mais aussi dans la pauvre langue Cendrillon de nos chaumières », et oscille entre réalisme brutal et symbolisme délicat.

Lucie Coueffin, née Pigache (1805-1887), est une poétesse originaire de Bayeux. Elle publie son unique recueil de poèmes en 1847, sous l'impulsion de son entourage.

Instituteur-poète issu d'une famille d'agriculteurs, Eléonor Daubrée (1881-1961) est né et mort à Gouville-sur-Mer.

Charles Modeste Théophile Pochon, dit Charles Théophile Féret (1858-1928) est né à Sotteville lès Rouen. "De moi, je me borne à dire que j'ai aimé la Normandie pour la servir, et non pour m'en servir", aimait-il se décrire.

Albert Glatigny (1839-1873) vit à Bernay, dans l'Eure, jusqu'à son adolescence. Garçon irrévérencieux et fantasque, ce "comédien poète" d'inspiration parnassienne passe une grande partie de sa vie sur les routes, avant sa mort prématurée à l'âge de 33 ans.

Aubergiste et poète, Paul Harel (1854-1927) est originaire d'Echauffour, dans l'Orne. Fils d’un avocat de Saint-Lô, il reprend néanmoins le « Grand Saint André », auberge de son grand-père maternel, « par amour du pittoresque ».