Élégie X

Écrit par Lucie Coueffin

Originaire de Bayeux, Lucie Coueffin, née Pigache, voit le jour à Bayeux le 30 mai 1805.

Elle compose ses premiers poèmes dès l’âge de 15 ans, sans aucune prétention littéraire. Ses amis, qui voient en elle un « génie naïf », la poussent à publier ses textes, là où l’intéressée n’en éprouve aucune légitimité. Une dédicace au début de son recueil leur est dédiés.

D’un tempérament discret et humble – mais néanmoins exalté ! – le poète Alphonse Le Flaguais écrit à son sujet : « Sa vie poétique et sa vie réelle, qui maintes fois n’ont fait qu’une, se retrouvent dans son recueil, qui est un véritable poëme : les rêves et les sentiments de la jeune fille, les dévoûments et les bonheurs de l’épouse, les félicités et les douleurs de la mère, et même souvent l’aspiration et le désenchantement du poëte, tous ces éléments d’une existence trop complète y sont mélodieusement exprimés par une voix qui ne s’éveillait jamais qu’à son heure et sans obéir à la sollicitation de l’orgueil ni à un besoin de célébrité achetée à n’importe quel prix. »

Autrice d’œuvres théâtrales et musicales, elle fut également membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, à partir de 1833.

Elle s’éteint le 2 juillet 1887.

Bibliographie :

Agar, scènes dramatiques – sd
Repentir et miséricorde, ou le Retour du prodigue, drame en 3 actes, dédié au pensionnat de l’Hôtel-Dieu
de Bayeux, par Mme Lucie Coueffin et Mme Élisa Le Cieux de Sainte-Thaïs (1847)
Débora, esquisse dramatique en 4 actes et en vers (1848)
Gerbes glanées 4e. (6e-9e) gerbe, (1861-1867)
Une légende d’Einsiedeln (1869)

Œuvres musicales :